• Mieux gérer son stress et ses émotions

Catégorie : A quoi sert la sophrologie ?

Reconstruire l’estime de soi et développer sa capacité d’adaptation

Reconstruire l’estime de soi et développer sa capacité d’adaptation

Reconstruire l’estime de soi et développer sa capacité d’adaptation

Le monde change constamment autour de nous et nous aussi. Chaque expérience, chaque rencontre nous fait évoluer. A chaque étape de la vie (mariage, rupture conjugale, décès d’un proche, annonce d’une maladie, licenciement, arrivée ou départ d’un enfant…), notre capacité de résilience est mise à l’épreuve et l’image que nous avons de nous peut être écornée. C’est le chemin du deuil de ce qui a été qu’il faut alors emprunter, avant de pouvoir retrouver l’énergie nécessaire pour continuer.

Pour certains, les étapes à franchir paraissent insurmontables et entrainent un mal-être difficile à dépasser. Il ne faut alors pas hésiter à se faire aider.

C’est en partant à la recherche de nos ressources personnelles que l’on reprend confiance en soi, que l’on fait grandir l’estime que nous avons de nous-même, et par suite, l’estime que les autres peuvent avoir de nous. Surmonter les épreuves nous rend plus fort et nourrit notre capacité d’adaptation.

Carl Rogers disait :

« Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer.»

Que peut apporter la Sophrologie ?

Parce que la Sophrologie est une méthode d’accompagnement qui permet de reprendre contact en douceur avec soi, son corps, son moi émotionnel, elle peut aider à traverser des périodes de transition.

Gérer son comportement addictif

Gérer son comportement addictif

L’addiction, qu’est-ce que c’est ?

« L’addiction se caractérise par :

  • L’impossibilité répétée de contrôler un comportement visant à produire du plaisir ou à écarter une sensation de malaise interne
  • La poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives »

(Définition proposée sur le site Addictaide)

Il existe différents types d’addictions :

  • les dépendances à une substance telle que le tabac (nicotine), l’alcool, les drogues, les médicaments
  • les dépendances à une activité telle que les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe, les achats compulsifs ou encore se nourrir (troubles du comportement alimentaire).

Comment ça marche ?

Que peut apporter la Sophrologie ?

La Sophrologie est un outil qui peut être proposé dans une démarche d’accompagnement pluridisciplinaire, en complément d’un suivi médical et psychologique. Elle permet de renouer le lien entre le corps, le mental et l’émotionnel, souvent mis à mal en situation d’addiction.

Des exercices de relaxation dynamique permettent de reprendre conscience de son corps, de ses ressentis, de sa sensorialité.

Des exercices de respiration et de détente musculaire, reproductibles dans le quotidien, donnent la possibilité de reconnaitre et calmer le stress, les pulsions. Apprendre à gérer ses émotions, neutraliser l’état de tension interne que le comportement addictif est censé soulager, permet d’aller à la découverte de ses vrais besoins (ceux que l’addiction ne peut combler).

Des exercices de visualisation entrainent le mental à transformer la pratique addictive en une pensée positive, un geste de détente, une activité propre à évacuer l’anxiété. L’accompagnement sophrologique aide la personne à retrouver ses propres ressources, ses motivations à aller vers une vie plus sereine, libérée de ses addictions.

Être accompagné dans la gestion de ses phobies

Être accompagné dans la gestion de ses phobies

Qu’est-ce qu’une phobie

Les personnes phobiques, enfants ou adultes, déclenchent des réactions de peurs incontrôlées face à une situation ou un objet spécifique, ne présentant pas de danger immédiat.

Il existe une multitude de phobies : agoraphobie (crainte des espaces publics découvert, sans issue), la phobie des situations sociales (crainte d’être exposé à l’observation d’autrui, d’être humilié), phobie de l’avion, de l’obscurité, des examens, des animaux (araignée, serpent, souris), des injections…

Certaines peuvent être peu visibles dans le quotidien et même disparaitre avec le temps. D’autres au contraire, peuvent s’installer, provoquant de l’angoisse à l’idée de se retrouver en présence de l’objet de la peur ou même à l’idée de devoir dissimuler celle-ci. La vie sociale peut alors être impactée. C’est le signe qu’il faut s’en occuper.

Que peut apporter la Sophrologie ?

La Sophrologie peut aider à mieux apprivoiser et gérer ses peurs.

Des techniques de respiration et d’évacuation des tensions négatives (corporelles et émotionnelles) peuvent permettre de retrouver un état plus serein et de diminuer la gêne occasionnée par l’objet de la phobie.

Des exercices de visualisation permettent également de retrouver des capacités présentes en soi dans des situations déjà vécues, de les ressentir, voire de les ancrer corporellement. L’idée est de se voir les mettre à profit pour faire face à la phobie. En se confrontant à sa phobie progressivement, à son rythme, cela permet de diminuer l’anxiété qu’elle génère, de regagner confiance en soi et en sa capacité à dépasser sa peur. La mise en place d’un geste signal pourra également être envisagée pour favoriser l’impression d’être en sécurité.

Soulignons que la motivation est essentielle dans ce type de démarche, comme dans tous les accompagnements sophrologiques d’ailleurs.

Mieux gérer ses douleurs

Mieux gérer ses douleurs

Mieux gérer ses douleurs

Globalement, hors problème au niveau du système nerveux, les mêmes mécanismes de déclenchement de la douleur existent chez tout le monde : les nocicepteurs (neurones récepteurs sensibles à la douleur), situés tant à l’intérieur qu’en surface du corps, transmettent le message aux nerfs, qui le transmet à la moelle épinière et enfin le cerveau reçoit, localise et interprète la douleur. C’est à ce moment-là que l’on sent que cela fait mal !

La douleur a une fonction : alerter d’une anomalie dans le corps (blessure, infection, corps étranger, brûlure…). Elle nous permet donc de pouvoir réagir au danger qui se présente et de se soigner. Elle disparait normalement une fois les causes de la douleur traitée.

Or, chaque personne la ressent différemment, et parfois, elle peut persister dans le temps malgré le traitement de la cause. Cela s’explique par le fait que la douleur est une sensation complexe, à la fois physique (manifestation localisée, plus ou moins intense, évolutive), émotionnelle (expression verbale ou non verbale de l’impact sur le moral), mentale (stratégies de gestion, interprétation). Chaque douleur exprimée est donc à considérer1.

Que peut apporter la Sophrologie ?

Que ce soit dans le cadre d’une fibromyalgie, du traitement contre le cancer (opération, chimiothérapie, radiothérapie…) ou toute autre maladie source de douleurs, la Sophrologie peut aider les personnes touchées à devenir actrices dans leur parcours de soin.

Par le biais d’exercices de respiration, de tensions musculaires, la Sophrologie permet dans un premier temps de libérer l’amplitude respiratoire, les tensions corporelles liées aux douleurs et ainsi de retrouver la conscience de son corps.

Dans un second temps, grâce à des exercices adaptés à la personne, la Sophrologie permet une remise en mouvement progressive, de regagner en souplesse et mobilité.

Des exercices de visualisation (utilisant les images mentales de la personne) vont également aider à localiser et à apaiser les douleurs.

La Sophrologie peut également aider à mieux gérer les effets secondaires de la douleur tels que le stress et les pics émotionnels, les difficultés de relation aux autres, la fatigue…

  1. Voir l’article « La sophrologie dans l’approche de la douleur et de la souffrance » de la sophrologue Anne Guttierez
Augmenter sa concentration (ses performances au quotidien, préparation d’évènement)

Augmenter sa concentration (ses performances au quotidien, préparation d’évènement)

La concentration

Être concentré c’est tenir son attention sur un même objet, sans prêter attention à ce qui se passe extérieurement à cet objet. Autrement dit, c’est focaliser son attention sur ce que l’on est en train de faire sans se laisser accaparer par la vie autour (sons, mouvements, odeurs, etc.).

Naturellement, nous ne pouvons rester au top de la concentration toute la journée car cela demande une grande énergie à notre cerveau. Selon les études, les séquences de concentration maximales peuvent aller de 30 min à 1h30 pour les plus entrainés des adultes. Pour les enfants, il est évidemment plus court : 15 minutes vers 3-4 ans, 30 minutes vers sept ans, 40 minutes à 10 ans. Ces données sont variables d’une personne à l’autre, selon l’heure de la journée, et ne tiennent évidemment pas compte des problèmes spécifiques liés à certains troubles ou maladies.

Les effets de la baisse de concentration

Au-delà de ce temps de concentration maximal, la fatigue se fait sentir, l’attention diminue et l’efficacité avec : niveau de vigilance en baisse, dispersion de l’attention, difficulté de mémorisation des informations importantes, de réalisation des actions… Chez les enfants notamment, le besoin de bouger, de laisser vagabonder son esprit est facilement observable.

Or, lorsqu’il s’agit d’apprendre une leçon, de finir un dossier, de préparer un évènement, optimiser sa concentration est essentiel.

Se préparer à un évènement

Préparer un examen, un spectacle, une compétition sportive, une opération, un entretien professionnel peut vite mettre les nerfs à rude épreuve.

Gérer son stress et optimiser sa concentration est alors essentiel.

Que peut apporter la Sophrologie ?

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de développer sa capacité de concentration à tout âge et que la Sophrologie peut apporter une aide précieuse dans ce travail sur soi.

En effet, par le biais d’exercices de relaxation dynamique permettant de se focaliser sur un objet, sur soi, sur ses différents sens, la Sophrologie permet de se recentrer physiquement et mentalement dans l’« ici et maintenant » et de développer sa capacité à se focaliser sur un élément à la fois.

Dans le cadre de la préparation à un évènement important, des exercices sont proposés afin de dynamiser les capacités existantes et de permettre une projection future de réussite. Un travail pourra être fait sur la gestion de l’anxiété au préalable si le besoin s’en fait sentir.

Améliorer la qualité de son sommeil

Améliorer la qualité de son sommeil

Les fonctions principales du sommeil

Le sommeil est une fonction vitale de l’être humain. A l’âge adulte, un tiers du temps est consacré à dormir. Ce temps est essentiel dans le sens où il permet de :

  • Récupérer l’énergie nécessaire au bon fonctionnement physiologique (renouvellement cellulaire, croissance, restauration du système immunitaire…)
  • Traiter, organiser et stocker l’information reçue en mémoire (consolidation des circuits cérébraux)

Les problèmes rencontrés

Le besoin d’heures de sommeil n’est pas le même chez tout le monde. Il diminue avec l’âge notamment. En moyenne, les 0-13 ans dorment entre 9h et 17h, les plus de 65 ans 6-7h. Certains sont plutôt des gros dormeurs, d’autres des petits dormeurs. Certains sont plutôt du matin, d’autres, plutôt du soir.

Le problème arrive lorsque le manque de sommeil adapté à son besoin physiologique se fait sentir. Fatigue, irritabilité, problème de concentration, de mémorisation, de somnolence, baisse de motivation en sont des symptômes… Un français sur trois déclare souffrir d’un trouble du sommeil1 tel que l’insomnie (difficulté à s’endormir à l’heure du coucher, réveils nocturnes fréquents ou prolongés, réveil prématuré le matin avec incapacité à retrouver le sommeil), les troubles du rythme du sommeil (dérèglement de l’horloge biologique, rythme irrégulier…), etc.

Que peut apporter la Sophrologie ?

En travaillant la relaxation du corps, la respiration, la prise de distance avec l’activité mentale, la Sophrologie aide à retrouver des sensations de bien-être et facilite l’endormissement.

De même, à travers des exercices de visualisation d’expériences passées positives ou de projection dans l’avenir, la Sophrologie peut également permettre de reprendre confiance en sa capacité à passer une nuit sereine, réparatrice.

Ces techniques sont faciles à apprendre et à refaire, et à condition de les pratiquer régulièrement, les effets sont assez rapides.

Cependant, certains troubles du sommeil plus installés nécessitent des accompagnements spécifiques, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.

  1. Source : Enquête réalisée par l’institut national du sommeil et vigilance (INSV) et MGEN en 2015
Mieux gérer son stress et ses émotions

Mieux gérer son stress et ses émotions

Les sources de stress

Le stress est souvent présenté comme le mal du siècle. Dans 76 % des cas, le travail (pression du temps, surcharge…) est cité comme la première source de stress par les adultes1. Mais tous les changements dans la sphère privée peuvent aussi être source de stress : mariage, arrivée d’un enfant, rupture conjugale, décès d’un proche, maladie, licenciement…

Si le stress ponctuel peut être porteur quand il s’agit de passer à l’action, lorsqu’il perdure dans le temps, la tension exercée peut entrainer un épuisement physiquement et mental. Il peut provoquer l’arrivée de burn-out ou d’autres pathologies telles que les troubles musculosquelettiques, des lombalgies, des maladies cardio-vasculaires ou encore des dépressions.

Les enfants et les adolescents sont également touchés par le stress, du fait notamment des attentes fixées par la société. Ils doivent avoir un comportement adapté au bon fonctionnement de l’école, du collège ou du Lycée, réussir dans leurs études. Les relations familiales et leurs aléas (séparation, déménagement…) ainsi que les relations avec les copains (dispute, jalousie, harcèlement…) peuvent également être source de pics émotionnels intenses dans le quotidien. Et cela, c’est sans prendre en compte les enfants qui rencontrent des difficultés particulières (troubles du comportement, du développement…).

Qu’est-ce qu’une émotion et à quoi sert-elle ?

Aujourd’hui, les neurosciences permettent de mieux comprendre le fonctionnement émotionnel. Le cortex préfrontal est le centre de contrôle qui nous permet de gérer nos émotions, prendre du recul, analyser la situation. Il n’est complètement mâture qu’à partir de 25-30 ans2. D’où la difficulté pour l’enfant de contrôler et maîtriser ses réactions émotionnelles (frustrations, peurs…).

Intervention de Catherine GUEGUEN sur les neurosciences affectives et l’éducation

Plus globalement, les émotions sont des réactions corporelles naturelles à des situations extérieures. Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises, elles occupent une fonction bien précise. La peur par exemple est une réaction d’alerte permettant au corps de réagir et de fuir pour se protéger. La colère, elle, fournit l’énergie nécessaire pour réussir quelque chose ou se défendre. La joie et la tristesse servent à créer des liens, etc. Et lorsqu’elles sont réprimées, cela stresse le cerveau et l’empêche de réfléchir rationnellement. Or dans notre société, la reconnaissance et l’expression des émotions n’ont été mises en avant que récemment. Le point positif est qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre !

Que peut apporter la Sophrologie ?

La Sophrologie permet de se reconnecter à ses ressentis, de porter attention à :

  • son corps, d’identifier et d’en chasser les tensions,
  • son mental, pour une meilleure connaissance de ses pensées, les identifier pour en créer de plus positives,
  • ses émotions, reconnaitre leur expression, les accueillir.

La pratique de la Sophrologie permet finalement de retrouver un espace de calme à l’intérieur de soi et de pouvoir gérer en conscience ses émotions, de mieux se connaitre et de retrouver du pouvoir sur sa vie, sa relation à soi-même et aux autres.

  1. Source : http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=stress-mal-xxi-siecle
  2. Source : http://apprendreaeduquer.fr/connaitre-les-etapes-de-la-maturation-emotionnelle-des-enfants-pour-mieux-les-comprendre-et-les-accompagner/